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en route pour Barcelone

CHAPITRE 34 -

Vendredi 13 en route pour Barcelone. Nous devions co-voiturer une sympathique jeune femme qui partait à Barcelone pour un enterrement de vie de jeune fille avec des copines qui devaient arriver des quatre coins de la planète. Idée très sympathique. Nous avons passé un très bon moment. Elle a dit qu’elle ne regarderait plus les camions de la même façon hi hi. Je lui ai passé le virus à elle aussi…



L’arrivée à Barcelone s’est faite de façon fluide grâce au GPS qui nous a menées directement à l’hôtel Centro. Comme il était difficile de se garer, Clau s’est mise sur un bout d’avenue avec quelques places de parking, en double file, le temps que j’aille à l’hôtel récupérer la clé pour le parking. J’ai franchi le hall de l’immeuble, une dame était assise là qui faisait la gardienne (plus tard je l’ai vue faire du ménage dans les chambres) ; elle m’a dit que l’hôtel était au premier. J’ai pris l’ascenseur et suis arrivée à un comptoir. A l’étage un jeune homme (j’ai vu plus tard des livres de médecine traîner sous le comptoir donc c’est un étudiant qui se fait son argent de poche en assurant des permanences). Il a beaucoup traîné et j’ai bien perdu un quart d’heure. J’ai eu beau lui dire qu’on était mal garé…Il s’est un peu plus dépêché lorsque j’ai parlé en espagnol.


Il a mis du temps pour récupérer l’unique clé du parking ! Nous sommes retournés au bout de la rue où j’avais laissé Clau dans la voiture ; elle n’y était plus ; je me suis dit qu’elle était mal garée et elle avait dû faire le tour du quartier avec la voiture pour revenir là. J’ai demandé où était le garage exactement : il était juste avant l’hôtel. Je me suis mise là pour faire signe à Clau de venir se garer dans le parking ; au bout d’un quart d’heure le gars est parti. J’ai fait un deuxième tour à l’emplacement premier : toujours rien. Alors j’ai fait le pied de grue à l’entrée du garage ; c’était long, j’en avais marre, car faim et soif. J’ai traversé pour aller acheter une petite bouteille d’eau et des pop-corns chez l’Arabe du coin (oui ils en ont aussi mais ils sont plutôt du genre pakistanais, leurs « Arabes » hi hi.


Soudain je vois Clau remonter la rue à pied et éclater de colère, disant qu’elle en avait marre, elle était allée deux fois à l’hôtel et le gars n’avait pas été capable de lui dire où j’étais passée. Incroyable. Et pourtant j’étais pas loin de l’hôtel, sur le même trottoir en tout cas… Elle voulait rentrer en France sous le coup de la colère ; je lui ai dit qu’on faisait comme elle voulait, cela m’importait peu. En fait elle avait juste déplacé sa voiture sur la même placette et je n’avais rien vu. Je n’en revenais pas ! Encore un épisode désagréable. J’ai le chic pour déclencher sa mauvaise humeur. C’est stupéfiant. Ca commençait vraiment mal ce week-end de rêve ! On est allé garer la voiture (au quatrième sous-sol !) et monté les sacs dans notre chambre avec juste un lavabo ; la douche avec les toilettes incluses étaient sur le palier. En fait au niveau de la baignoire : l’eau s’écoulait très mal, la pomme de douche laissait fuir l‘eau au niveau du manche (il manquait des joints), la cuvette des wc était capricieuse car l’eau ne s’écoulait que si on manipulait l’intérieur du réservoir. J’ai écrit tous ces reproches sur le site Booking qui m’avait trouvé cette location. Lorsque la femme de ménage (charmante par ailleurs) enlevait les serviettes sales, elle oubliait régulièrement d’en mettre de nouvelles. Nous avons croisé un vieux qui jouait au gardien mais en journée il ne fallait pas le déranger, il était répandu sur un canapé à regarder le foot à la télé…

Et je n'ai pas tout photographié

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