top of page

balades à Bénodet et Concarneau

CHAPITRE 26 -


Nous avons quitté notre artiste, Marc Morvan, pour nous diriger vers Bénodet, déambuler sur le bord de mer et boire un verre au bar L’Alhambra situé près de l’hôtel du minaret. Voici ce que j’ai trouvé au sujet de ce bâtiment exotique : transformée en hôtel après la Seconde Guerre mondiale, cette villa est due à l'initiative du professeur Maurice Heitz-Boyer, urologue parisien de renom. En 1921, il soigne le pacha de Marrakech et est séduit par l'architecture des palais et monuments marocains. Il entreprend alors à Bénodet cette construction de style mauresque. Il confie l'ouvrage à l'architecte Laprade, qui avait acquis une certaine notoriété en bâtissant le palais de l'Exposition coloniale. La décoration intérieure est réalisée par des ouvriers marocains, envoyés par le pacha lui-même qui tenait ainsi à témoigner de sa reconnaissance à son chirurgien et ami.


La demeure prend, à l'origine, le nom de Ker Madalen, la maison de Madeleine, du prénom de l'épouse du chirurgien. A la mort du professeur Heitz-Boyer en 1950, la propriété est vendue et transformée en hôtel. En 1983, l'hôtel est agrandi d'un étage avec l'agrément des Bâtiments de France, et d'un polygone coiffé d'un dôme en lamellé collé sur la terrasse dominant la corniche... Aujourd'hui le restaurant L'Alhambra demeure ! De nos jours, ce serait un opticien qui l’aurait achetée pour y recevoir convenablement ses amis.


Un sagouin était assis au milieu de la terrasse et fumait cigare sur cigare, empuantant tout le monde et gâchant ce moment de tranquillité si plein de sérénité… Je voulais acheter des bonnets de bain en caoutchouc et non en latex. J’en avais achetés il y a quelques années et là j’en ai retrouvés dans une boutique qui vendait journaux, souvenirs, un bazar en quelque sorte.

le fort

Ci-dessous la plage de Bénodet



Pour finir nous sommes parties en direction de Concarneau et nous sommes arrêtées près de la plage où un sentier nous a amenées le long de la côte ; c’était très agréable


si vous regardez bien, vous verrez les arbustes dans les chemins complètement courbés par le vent

Enfin la ville close, vive les grands classiques, on ne s’en lasse pas. C’était la fin de l’après-midi ; de nombreux commerces étaient fermés. Ce n’était pas encore la « saison » touristique. Nous avons mangé une coquille st Jacques puis des moules-frites. C’était sympa.

Concarneau a été fortifiée au siècle. Il est bon de savoir qu'après trente années d'occupation anglaise, en 1373 (infos recueillies sur le site wikipedia), Olivier Du Guesclin reprend la ville pour le compte du roi de France, Charles V. les guerres entre Français, Bretons et Anglais se succèdent

A la fin du moyen-âge, les fortification étaient en bois ; la pierre vient les renforcer dès le XIIIème siècle. Les remparts ceinturent la ville sur une longueur de 980 mètres. ces remparts ont une épaisseur comprise entre 2,5 et 3 m.

la maison Larnicol, grand pâtissier, chocolatier de renom

lion en chocolat

quelques-unes de ses oeuvres en chocolat

na dour na douar... il arrose il enterre (tentative de traduction du breton ; si vous avez mieux...)

une jolie fresque en mosaïque sur trois photos, vues de gauche à droite

Charmante maisonnette dans la ville close

Une des nombreuses crêperies

l'entrée (côté intérieur) de la ville close

ancre impressionnante

A 23H30 nous étions encore dehors et avons même fait un petit détour pour nous rapprocher d’un superbe camion de déménagements (Cordier). Demain va être une rude journée !!!

Lundi 2 juin


Lundi 2 juin le marathon a commencé. Evelyne ayant un empêchement, nous sommes parties en premier, Claudine et moi et je suis allée à mon rendez-vous de 9H avec la gastro pendant que Clau attendait Evelyne et son fils qui devaient arriver d’un moment à l’autre. Effectivement j’ai changé de chauffeur et nous sommes allées à Géant où j’ai acheté un téléphone chez Bouygues. Puis rendez-vous avec ma diabétologue à 11H. Apparemment mes résultats sanguins étaient corrects. Nous avions rendez-vous à l’Aigle royal, le buffet chinois ou coréen. Nous avons fait honneur au repas et chacun s’en est retourné vers son labeur. Arlette avait rejoint les boxes le matin et Evelyne m’a emmenée à mon rendez-vous avec le dentiste à 14H30. Le dentiste m’a dit que si ma bouche présentait des urgences il fallait l’appeler pour qu’il prévoie ; mais à part ma canine cassée, je n’avais rien remarqué de particulier et je l’ai vu très affairé à réparer des tas de dents ; ouh la la ! Il fallait que je revienne le lendemain alors il a donné rendez-vous à midi 15.


Enfin mes rendez-vous étaient terminés pour ce lundi alors nous avons rejoint les autres chez Sanceo. Ils avaient bien travaillé. Lionel, le patron, aurait bien aimé que tout fût fini car il attendait du monde mais bon nous n’étions là que pour deux jours et après tout je paie bien pour trois boxes…


Le mardi 3 juin c’était le dernier jour pour finir de ranger les boxes, trier ce qu’il était possible de trier ; la veille j’avais fait le textile et Clau et Terry sont allés vider tous les sacs dans les conteneurs situés sur le parking de Géant. Ca m’a fendu le cœur. J’ai distribué le maximum de ce que je pouvais donner. Il a fallu remplir une valise rouge pour la porter au bureau de poste de Kermoysan. J’espérais retrouver ma postière de l’an dernier si gentille. Clau s’est chargée de remplir la valise ainsi qu’une petite valise avec des lancets pour diabétiques et un sac de cabine en direction de Charlotte à Paris… C’est Arlette qui m’a conduite au petit bureau de poste ; il était 16H40 ; on avait juste le temps. Arlette a pris la grosse valise à roulettes et moi les deux bagages sans roulette. Malheureusement la valise semblait trop lourde puisque la balance acceptait un poids maximal de 30 kg, j’ai cru voir le chiffre 39 vaciller sur le voyant. Il fallait donc enlever du poids et retourner au bureau de poste de Penhars qui fermait plus tard.


Demi-tour chez Sanceo ; Lionel était aux commandes d’un fenwick et il n’avait pas l’air de rigoler. Il a fallu retirer le film noir que Clau avait mis autour de la valise et retirer des trucs lourds de l’intérieur. Puis retourner au bureau de Quimper. Nous nous sommes donc donné rendez-vous pendant qu’Evelyne et Terry rentraient sur Concarneau. La valise ne pesait plus que 25 kg mais comme elle dépassait un peu les dimensions maximales elle appartenait à la catégorie « hors-normes ». Ils ont collé une étiquette de destination et zou nous sommes sorties de la poste mais point de Claudine. En fait elle était restée avec les patrons de Sanceo pour réactualiser les contrats de location des boxes. Je vais être prélevée indûment pendant trois mois pour la location d'un box rendu le 3 juin. J'écris ce texte fin décembre 2016 et apparemment le problème n'est pas résolu, ces déménageurs influencés par leur comptable refusent de me rembourser l'équivalent d'environ 75 € (arrondi calculé par moi, en-dessous de ce qu'ils me doivent vraiment). j'en conclus donc que leur comptable détourne de l'argent ; 75 € par ci, quelques autres euros par là, si les gens ne regardent pas de près leur compte, c'est vite détourné ! Nous sommes allées à ma pharmacie récupérer tous mes médicaments et avons attendu là l’arrivée de Clau. Vive le téléphone !


J’ai oublié d’évoquer la pause de midi : à 12H30 j’étais de retour chez le dentiste qui espérait venir déjeuner avec nous ; Clau est allée boire un verre à Ste Marine en compagnie de Terry ; je leur ai téléphoné pour dire qu’il y avait du retard et qu’ils devraient commencer à déjeuner. A 13H je suis arrivée dans le siège du patient et j’avais mon téléphone avec moi car mam était censée m’appeler… Je mourais de faim et personne n’a pensé à me rapporter un sandwich (mais c’était un restau, pas un bar). Le dentiste a bien travaillé ; il voulait tester avec ma gouttière pour voir si son ouvrage ne gênait pas. Malheureusement mon appareil était introuvable et pourtant j’étais sûre de l’avoir placé dans mon sac. Le dentiste est parti se sustenter pendant que j’attendais le retour de Clau et Terry qui sont arrivés une demi-heure plus tard (Evelyne avait transporté des collègues pour une réunion qui avait lieu à Brest et devait nous rejoindre dans l’après-midi).


C’est une heure qui m’a semblé bien longue. D’autant que l’assistante (une nouvelle, très efficace à ce qu’il me semble) prenait sa pause sur place. C’est elle qui m’avait apporté mon sac resté sur une chaise et soudain l’horreur m’a sauté aux yeux, à elle aussi : l’appareil était là qui avait profité d’un moment d’inattention pour se faire la malle et sortir du sac pour atterrir sur mon blouson, discrètement ; elle l’avait vu et en était désolée car il fallait que je revienne à 18H15 rien que pour un ponçage. Le dentiste ne revenait pas et les deux autres non plus. Désespérant. Donc en fin d’après-midi ce fut la course. J’ai eu le temps de prévenir Marc Morvan que nous ne pourrions pas venir admirer ses œuvres, un vrai déchirement… Clau était survoltée. Moi j’étais sur les nerfs, bref de la fatigue encore et toujours… Le soir nous sommes allées récupérer mon ordinateur portable pour connaître le diagnostic de son docteur : apparemment juste une usure des touches trop sollicitées. C’est de la camelote car il n’a pas encore 3 ans.


Dernier repas quimpérois dans notre restaurant indien habituel ; pendant que j’attendais mon scanner thyroïdien le samedi précédent, Clau avait eu le temps d’aller au marché récupérer ces fameuses sauces qu’il dispose sur la table en entrées ; miam. Ce fut un séjour très chargé, fatigant, sans un instant de réelle décontraction. J’espère disposer de plus de temps l’an prochain

bottom of page